Pour le 75e anniversaire de l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, sa famille s’est faite particulièrement silencieuse sur les réseaux sociaux. Seul l’un de ses fils a pris la peine de souhaiter un bon anniversaire au magnat de l’immobilier.
La famille Trump aurait-elle perdu son calendrier ? À l’occasion des 75 ans de l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, lundi 14 juin, les célébrations se sont faites rares, du moins sur les réseaux sociaux. Ni l’épouse du magnat de l’immobilier, Melania Trump, ni sa fille et ex-conseillère politique, Ivanka Trump n’ont pris la peine de lui souhaiter un heureux anniversaire publiquement. Donald Trump Jr, le fils aîné de l’ancien locataire de la Maison-Blanche, a en revanche fait exception. Il a souhaité à son père un joyeux anniversaire sur Twitter, en partageant une photo de ce dernier, tout sourire, enlaçant un drapeau de son pays.
Le 45e président des États-Unis n’a cependant pas pu répondre à son fils aîné pour le remercier de son attention pour son anniversaire : il est en effet banni de Twitter depuis le mois de janvier et l’invasion du Capitole par ses supporters. Facebook a fait de même, estimant que l’ancien président républicain avait enfreint ses règles sur l’incitation à la violence, notamment dans une vidéo où il avait apporté son soutien aux émeutiers. Le réseau social de Mark Zuckerberg, qui avait désactivé son compte « jusqu’à nouvel ordre » a réuni, au début du mois de juin, son conseil de surveillance pour déterminer le sort de Donald Trump. Verdict : pas de retour de ce dernier sur la plateforme avant « au moins deux ans ».
Happy Birthday President Trump #HappyBirthday pic.twitter.com/tcwf9rWc6A
Joe Biden, un président qui « a très envie de coopérer »
L’exclusion de Donald Trump des réseaux sociaux, qui étaient son monde favori de communication, n’a cependant pas condamné l’époux de Melania Trump au silence. Il se contente désormais de publier, à intervalles réguliers, des communiqués de presse pour réagir à l’actualité et aux critiques le visant. Dimanche 13 juin, il a par exemple exprimé avec virulence sa colère après la rencontre entre son successeur, Joe Biden, et le président de la République, Emmanuel Macron, en marge du sommet du G7 au Royaume-Uni.
Le locataire de l’Élysée avait salué la présence d’« un président américain qui fait partie du club et a très envie de coopérer », un tacle indirect à son prédécesseur qui prônait une politique de « l’Amérique d’abord » et n’avait que renforcé l’isolationnisme des États-Unis. Mais pour Donald Trump, cette joie exprimée par Emmanuel Macron n’est qu’une façon, pour les pays tels que la France, de s’« autoriser à reprendre leurs anciennes méthodes d’escroquerie » et « s’enrichir aux dépens des États-Unis ».
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Backgrid USA / Bestimage
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